Salut,
l’AG a eu lieu.
1: une personne sans-papiers qui a un récépissé suite à un dépôt de demande étranger malade se plaint de ne pas pouvoir travailler.
On rappelle (et on espère fort ne pas se planter) que les seuls récépissés assortis d’une autorisation de travail sont ceux donnés aux personnes demandant un titre de séjour dit « de plein droit », parent d’enfant français, conjoint de français…
2: Un camarade passe au Tribunal Administratif pour contester son OQTF, le mercredi 22 mai après-midi. Il demande du soutien.
3: action demain mercredi 15 mai, 16h, devant la boutique Bouygues (rue lebastard, proche de la place de la mairie).
Pupuce envoie les fichiers tract et affiches à notre imprimeur, Boubou va les récupérer.
4: action collage d’affiches et déambulation
Boubou fait les photocopies et ramène colle et pinceau et seau. Tata et Tutu amène aussi pinceau et seau.
5: Première session de l’expo panneaux au Polyblosne
16h30 jeudi 16 mai
Pupuce, Pouic Pouic, Mulet et peut-être Moore y seront.
Pupuce amène les panneaux.
6: soirée CRA, dans le cadre de la semaine anti-carcérale, 18h jeudi 16 mai, Polyblosne
Des gens, soutiens et sans-papiers, viennent et témoigneront des situations de privation de liberté (CRA et assignations à résidence).
7: clichés
Ils ont été ré-ordonnés dans un ordre plus logique.
On refait les panneaux.
8: Alarmphone
Faisait son meeting annuel la semaine dernière.
Le collectif était invité pour parler des lois racistes en Europe et en france, avec le Gasprom et le collectif anti-CRA de Nantes, et marche des solidarités de Paris. 200 personnes. Succès.
9: décès d’Hubert
On évoque la disparition de notre camarade. On s’interroge sur ce qu’il faut faire collectivement quand « l’un.e des nôtres » décède, dans le temps qu’on a dans ce genre de circonstances pour s’organiser… Faut-il tenter d’écrire un texte au nom du collectif ? Faut-il juste faire individuellement? Si on ne fait pas collectivement, s’il n’y a pas de décision collective, mais que certain.e.s tiennent à ce que la vie militante soit évoquée, existe, lors des cérémonies, comment ielles s’organisent pour ne pas se retrouver avec et du pouvoir et du boulot? Comment on fait pour ne pas faire deux poids deux mesures entre les camarades?
On discute longtemps longtemps, on évoque plein de positions différentes, mais on ne tranche pas sur une décision précise…
On évoque aussi tout le boulot invisible, de lien, de soin aux individu.e.s, fait par certain.e.s, pour les vivant.e.s. Vivant.e.s qui, dans le cas d’H. par exemple, ne pouvait plus venir au collectif.
Jeudi, beaucoup d’entre nous ne peuvent pas venir aux obsèques, mais on salue le fait que des individus soient solidaires… en attendant, ou pas, que ce soit une dynamique collective qui vienne répondre à la foutue mort.