BILAN |
Nous étions une bonne vingtaine à nous rendre au centre de rétention sous une belle pluie d’automne. Arrivés au cra nous déployons des banderoles et crions nos slogans hostiles au CRA. Un nombre important de retenus vient à notre rencontré mais comme chaque histoire est importante c’est une vraie cacophonie ! J’ai retenu celle de cette homme qui navigue depuis 9 mois entre centre de rétention et prison. Refus de faire le test Pcr avant d’embarquer, case prison pour 2 mois retour au Cra et nouveau refus par, retour en prison pour cinq mois. Ce retenu algérien est en France depuis 9 ans dit avoir travaillé et payé des impôts. Ai retenu aussi que certains dormaient dehors (???) faute de place, qu’une lettre allait nous parvenir via la CIMADE et que nous diffuserions
MÉDIAS |
France 3 : lien
APPEL |
PARLOIR SAUVAGE AU CENTRE DE RÉTENTION DE RENNES SAINT-JACQUES
Samedi 2 octobre à 10 h 45 pétantes = RV devant l’aire libre à Saint-Jacques (Bus 57, arrêt aire libre) pour départ collectif immédiat en voiture à un PARLOIR SAUVAGE AU CENTRE DE RÉTENTION DE RENNES SAINT-JACQUES où sont enfermées les personnes sans-papiers en attente d’expulsion. L’activité policière d’arrestation et de mise en rétention est actuellement assez intense localement donc le parloir sauvage vise aussi à dénoncer cela.
Comment ça se passe un parloir sauvage ? Après être parti-e-s de l’aire libre, on gare nos voitures devant le centre de rétention puis, collectivement, on fait le tour du centre de rétention et on invite les retenu-e-s à discuter avec nous. Comme il y a des bâches qui nous empêchent de les voir, soit nous utilisons des escabeaux (nous en aurons trois), soit nous montons sur des pierres que la préfecture a bien voulu nous installer pour parler.
Il ne s’agit en aucun cas de détériorer le centre de rétention et de mettre en danger les personnes retenues. Il s’agit juste de parler et de faire sortir du CRA les doléances des retenu-e-s, doléances dont nous parlerons sans doute à la réunion de la coordination régionale l’aprem.
Par ailleurs, si la police cherche à nous bloquer (ce qui n’est jamais arrivé jusques-là), nous ne résistons pas car des personnes sans-papiers participeront aussi sans doute à l’action et nous aimons repartir à autant que nous sommes arrivé-e-s. Merci de respecter ces modalités d’action !