Une 30aine de personnes présentes.
Action du collectif des usagers du 115
Mercredi dernier ce collectif appelait à un rassemblement devant la préfecture et demandait à être reçu par le préfet.
Un membre du dit collectif dit sa colère de la manière dont s’est déroulé l’action la semaine passée, et annonce quitter ce collectif.
Des échanges ont lieu avec d’autres membres du collectif, et se poursuivront surement lors d’une réunion interne.
La délégation se 3 personnes qui a été reçue par le secrétaire général adjoint a pu pendant deux heures défendre les revendications du collectif, à savoir demander des régularisations pour pouvoir avoir accès au travail, au logement, à une vie digne, et donc, notamment, sortir du 115.
Actions autour de la dématérialisation
– dans le cadre de la coordination régionale, le collectif a été reçu par le substitut du défenseur des droits.
Ils sont bien au courant des problèmes de la dématérialisation et font remonter régulièrement à la préfecture.
Il y a un autre RDV le 1er décembre matin avec un autre substitut, on y va, et d’ailleurs on cherche une personne pour que P. n’y aille pas seule.
– Action de plusieurs organisations autour de la dématérialisation. Un mail spécifique va suivre sur la liste dans la journée
– 2 membres de Délit de solidarité ont été reçus lundi 21 par la préfecture. Un compte-rendu détaillé suivra sur la liste.
Promesses d’embauche
Une personne sans-papiers dit son désespoir du fait que le collectif ne l’aide pas à trouver de promesse d’embauche.
On redit que la position politique du collectif n’est pas de demander des papiers avec condition de travail, n’est pas de copiner avec le patronat pour les supplier d’embaucher des sans-papiers qu’ils exploiteront, et que par ailleurs… on ne connait pas le patronat.
La personne concernée dit qu’elle comprend cette position mais qu’elle n’a pas le choix, que les sans-papiers sont de fait dans la servitude.
On conclut sur le fait que notre endroit d’accompagnement est le militantisme, les AG, les moments collectifs ou on lutte contre l’isolement structurel que subissent les personnes sans-papiers.
Maison détruite
Il y a deux semaines le collectif a rendu visite à un cabinet d’huissiers responsable de la destruction de la maison d’une famille étrangère, avec toutes leurs affaires dedans.
Suite à cette visite, le cabinet devait nous recontacter sous dix jours.
Ils ne l’ont pas encore fait.
Le groupe femmes du collectif
A participé à la manifestation de samedi dernier,
Participe à la marche aux flambeaux, vendredi 25 novembre, RDV à 18h dalle Kennedy,
Tout cela dans le cadre du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Coordination
Un compte-rendu arrivera mais on en parle rapidement:
– Les personnes qui avaient dit en AG qu’elles viendraient ne sont pas venues et c’est vraiment chiant car d’autres personnes auraient pu venir et profiter des places en voiture.
Donc ce serait bien, vraiment, que lorsqu’on s’engage à être présent.e, peu importe l’événement, on honore son engagement.
Une seule personne y est allée pour le collectif, accompagnée d’une personne de l’inter-orgas et de militant.e.s d’autres villes.
Actions décidées:
– Dans chaque ville, discussions et actions autour de la nouvelle loi, en invitant toutes les organisations à rejoindre.
– participation à Commémor’action, 5 février
Prochaine coordination le 11 février à rennes.
On termine sur une discussion sur le centre de rétention.
On ne va pas au bar, car il fait froid et il est tard.